Un parcours de coaching est toujours adapté à la mesure du coaché et de sa demande, et il dépend évidemment aussi fortement du style et de l’expérience du coach. Pourtant, il existe un certain nombre de phases typiques que l’on retrouve dans chaque processus de coaching.
La durée d’un parcours de coaching varie également en fonction de la demande et du contexte, mais en général, il s’étend sur une période de 3 à 6 mois avec 5 à 10 séances.
1. Entretien préliminaire et prise de contact
Chaque parcours commence par un entretien d’introduction. Cet échange a plusieurs objectifs. Le coaché dispose d’un espace pour explorer et exprimer sa question, son désir ou son défi. Souvent, ces éléments ne sont pas encore formulés de manière précise et le coach aide alors à clarifier ce qui est réellement en jeu.
Le coach explique également sa manière de travailler: quelles méthodes de coaching il utilise, quel rôle joue le coaché dans le processus et ce que le coach propose ou non. Certains coaches travaillent de façon corporelle ou systémique, d’autres plutôt avec des modèles structurés ou des exercices activateurs. Les coaches expérimentés adaptent l’utilisation de leur boîte à outils en fonction de la situation et de la demande.
Un aspect important de cet entretien préliminaire est l’accord réciproque. Y a-t-il suffisamment de sécurité, de confiance et d’ouverture? Est-ce que les deux parties ressentent une bonne adéquation? Ce lien relationnel est évidemment crucial. Sans une base solide de confiance, aucun parcours de coaching ne peut véritablement réussir.
2. Contractualisation et définition des objectifs
Lorsque le coach et le coaché décident d’avancer ensemble, le parcours prend forme. Ils conviennent du nombre approximatif de séances, du rythme (par exemple toutes les deux ou trois semaines) et de la manière dont les entretiens auront lieu: en présentiel, en ligne ou en mode hybride.
On s’arrête également de manière explicite sur les objectifs. Que souhaite le coaché changer, atteindre, comprendre ou intégrer ? Ces objectifs peuvent être concrets et mesurables, par exemple dans le cas du performance coaching ou du stress coaching, ou plus ouverts et approfondis, comme dans le life coaching ou le coaching développemental.
À cette étape, un contrat de coaching est également rédigé et signé: il définit clairement les attentes réciproques concernant l’engagement, la confidentialité, les limites du coaching et les responsabilités.
3. Séances de coaching
Le cœur du parcours de coaching est constitué d’une série de séances, généralement de cinq à dix. Chaque séance dure entre une heure et une heure et demie.
Le coach adapte son style aux besoins du coaché et au moment présent. Un bon coach dispose d’une boîte à outils variée de méthodes, de techniques et de formes de travail qu’il utilise en fonction de la situation.
Le coach veille à trouver un équilibre entre accompagner et challenger. Parfois, il tend un miroir, pose des questions percutantes ou déconstruit des croyances tenaces. À d’autres moments, il laisse de la place à la bienveillance, au silence ou à une simple pause pour observer ce qui émerge.
4. Réflexion intermédiaire et ajustements
Tout au long du parcours, des évaluations régulières sont effectuées. Qu’est-ce qui change? Qu’est-ce qui fonctionne déjà, quelles évolutions sont positives? Qu’est-ce qui demande encore de l’attention? Le coaché réfléchit à l’impact des entretiens précédents et à leur application dans sa vie quotidienne. Le coach écoute, soutient et ajuste le coaching si nécessaire.
Les objectifs peuvent être adaptés ou même évoluer au fur et à mesure de l’avancement du coaché. Parfois, le focus se déplace des choix de carrière vers les limites personnelles, ou de la performance vers la quête de sens. Le coaching n’est donc pas un processus linéaire.
Au cours de cette réflexion, il devient souvent plus clair quel type de coaching correspond le mieux au coaché. Un bon coach sait rester flexible.
5. Clôture et intégration
Avec le temps, le parcours arrive à sa conclusion. Cela ne signifie pas que 'tout est résolu', mais que le coaché ressent à nouveau suffisamment de confiance et de direction pour continuer de manière autonome. La dernière séance est également consacrée à un retour en arrière: qu’est-ce qui a changé? Quels apprentissages et quelles compétences ont été acquis? Qu’est-ce qui reste, quels sont encore les points à travailler?
Certains coaches utilisent à la clôture un exercice d’intégration, un document récapitulatif ou un rituel qui symbolise la fin du processus. L’objectif est d’ancrer durablement les acquis et de permettre au coaché de poursuivre en toute conscience sur ses propres jambes.
En concertation, une séance de suivi peut être prévue quelques mois plus tard, ou le coach reste disponible en arrière-plan pour répondre à des questions ou entamer un nouveau parcours. Dans tous les cas, tout se fait en accord avec le coaché.